MARATHON CLUB DU GRAND CENTRE
"Des pigeons d'exception pour des hommes de passion"
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Courses et récompenses MCGC Saison 2024

Bordereau d'adhésion 2024

Comment participer ?

 

Si vous êtes assez malin, vous écouterez bien les indications du maître des lieux pour vous rendre au numéro 37 de la ‘Beekstraat’ à Renaix (B).

Ceci vous évitera de laisser votre voiture devant les plots qui barrent la route quelques numéros avant et d’y revenir après un bon bout de marche à pied en vous grattant la tête pour repenser à ce qu’on vous avait recommandé de faire. Après de longues minutes à tourner ensuite pour sauver votre honneur d’ancien routier, vous pourrez re-téléphoner pour avoir les infos et savoir qu’il faut faire le tour pour la prendre par l’autre bout… Enfin vous pourrez entrer dans le domaine d’un vrai bon homme, secrétaire de l’Entente Belge, et fin colombophile : Yvan Eeckhout.


Derrière le titre, un homme

Il y a des gens que vous avez hâte de quitter tellement vous en avez plein les oreilles à les écouter se gonfler devant vous. Ils n’ont pourtant pas inventé l’eau chaude et bien des fois même, pas cassé la baraque tant que ça en pigeon. Et puis, il y a des gens en compagnie desquels les heures passent avec délice, vous laissant abandonner femme, enfants et bagages sur le trottoir de Renaix devant l’hôtel qui devait bien re-préparer ses chambres. Heureusement l’hôtelier, lui, a pris pitié de la tribu en déboire, abandonnée sous la cagnat du soleil de la fin août, par le bon père de famille, qui sirotait avec délectation la bière fraiche et les anecdotes croustillantes de son hôte. Il faut bien avoir quelques petits défauts…

Le temps passe vite en bonne compagnie, et de gars sympathique, Yvan Eeckhout, jeune septuagénaire, en est un sacré exemplaire. Enrobé d’accent local et d’expressions, marques d’une sincérité naturelle, le verbe fluide de notre homme vous entoure rapidement d’un sentiment positif et d’une ambiance des plus amicales. Pas de jalousie, pas de négatif à répandre, rien à vendre, mais des anecdotes sur des pans entiers de l’histoire colombophile belge à vous conter. Pas de l’histoire du café du coin vue depuis l’angle de son colombier, non, notre homme a vécu la vraie petite histoire, de cette petite histoire qui fait la grande, dont vous et moi sommes les témoins passifs. Il parle ainsi avec respect et amitié de nombreuses personnes qui ont fait la colombophilie moderne, dont Norbert Norman, alors président de l’Entente Belge, qui lui a mis le pied à l’étrier. Derrière les anecdotes, transparait un respect des personnes, de l’humain.

C’était un temps de véritables figures, d’hommes souvent importants socialement, qui n’hésitaient pas à mettre leur influence et leurs deniers personnels au service de leur passion d’entreprendre pour le monde colombophile. Moins de paperasse, plus de projets et d’honneur pourrait résumer un comparatif entre cette époque et la nôtre, où souvent certains ont tendance à se servir de leur poste pour avoir de l’influence et placer leur intérêt personnel au centre de leur démarche... autres temps, autres mœurs.

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Colombier de pigeonneaux


Derrière l’homme, le secrétaire

Tout a commencé voici donc 26 ans, époque où notre Mr Eeckhout devient secrétaire de l’Entente Belge. Cette association a vu le jour en 1932, sous la direction de Mr Jules Lenoir de Lessines (B), pour permettre aux amateurs belges de jouer des courses longues distances, Dax et Perpignan au début. Que nous sommes loin maintenant des 3-400 pigeons des tous débuts…

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Yvan et sa femme devant le colombier de jeunes

Pour Yvan Eeckhout, la grande histoire commence sous la houlette du président Norbert Norman, fin diplomate, véritable figure de cette histoire colombophile, qui mis sa fortune au service de sa passion. C’est ainsi que notre tout frais secrétaire se retrouve, avec son épouse Brigitte, dans un autre monde que le sien, le bavoir autour du cou, devant des homards chauds, ‘chez Olivier’ un des plus grands restaurants belges de la côte à 100 km de chez lui. On s’y fait plus qu’aux coups de trique, mais au-delà du faste, reste pour notre ami, le souvenir d’avoir côtoyé de grands hommes. Autour de ces tables se montaient les projets, se négociaient les possibilités de créer de nouvelles courses.

Toute médaille a son revers, et à côté des banquets d’un autre monde, le travail devait se faire.

Le secrétaire de l’Entente Belge a ainsi un rôle clé dans la gestion de l’association ; outre le rôle de secrétaire classique, il doit veiller à l’établissement du programme prévu, celui allant du projet de mise en place des courses jusqu’à la remise de prix, en passant bien sûr par le bon déroulement de celles-ci. Cette fonction englobe aussi la gestion-relation avec les partenaires Belges et étrangers, étant donné le caractère international de certaines courses gérées par l’Entente Belge (Perpignan, St Vincent).

Quand tout se passe comme prévu, c’est déjà du boulot, mais parfois, l’évolution des choses vous bouscule et les neurones sont mis à solide contribution pour vous sortir de la mouise dans laquelle vous vous trouvez propulsé. C’est là que l’on voit si vous l’êtes ou pas, capable de trouver la bonne idée qui vous sauve du bûcher…


Bourges 1996, à l’impossible vous êtes tenu

Il y a des bonnes nouvelles et d’autres qui vous propulsent dans un monde de misère. L’été 1996, une dizaine de jours avant le classique ’Bourges de prisonniers’, l’armée française annonce que dorénavant, elle ne pourra mettre ses effectifs à d’autres tâches que des fins militaires. Pour vous et moi, pas de soucis majeurs, par contre pour Yvan Eeckhout, ce fut synonyme d’une bonne poignée de cheveux blancs sur le casque : à l’époque, les transports se faisaient encore par chemin de fer. Le Bourges, avec ses 60 000 voiliers, nécessitait alors un train spécial de 42 wagons. A l’arrivée à destination, les wagons étaient repris en charge par une ancienne locomotive, et le convoi scindé en 4 parties, agencées sur 4 rails parallèles avant que les 4000 paniers ne soient déchargés par des militaires français mis à disposition pour l’occasion. Les wagons étaient ensuite enlevés pour permettre le lâcher, puis ramenés pour permettre aux militaires de recharger les paniers pour le retour des paniers.

Imaginez-vous un instant le moment de solitude qu’a pu ressentir le secrétaire d’alors de l’Entente Belge auquel le président Norman annonce ceci, en lui disant que ce serait pour lui l’occasion de montrer la mesure de ses capacités. Cette patate brûlante dans les mains, il fallait se gratter la tête de façon efficace, pas le choix, les 4000 paniers devaient bien sortir des wagons pour permettre le lâcher. On dit qu’il n’y a pas de problèmes, juste des solutions. Dans ces moments-là, cette phrase est plus difficile à prononcer quand même. Malgré tout, très vite, une idée qui se révèlera une idée de génie vient à notre homme en peine : il passe alors, sur ‘Radio2’, tous les mardis matins, pendant ¼ d’heure, de 11h45 à 12 heures, une émission sur la colombophilie. Il faut alors tenter le tout pour le tout et trouver des bras pour décharger, à Bourges, en France, les 4000 paniers le matin du lâcher… Else, la présentatrice de l’émission est contactée en laissant un message au siège de la radio. Très vite, elle reprend contact, emballée par ce projet. Un enregistrement est fait et diffusé le mardi matin. La journée se passe au boulot, comme les autres, enfin comme les autres depuis ce nouveau challenge… Le soir au retour à la maison, le fils de Yvan et Brigitte, resté à la maison, donne une liste interminable de numéros de téléphone à rappeler. Le cœur des coulonneux, ainsi que celui des ‘non-pratiquants’ a parlé et le défi semble pouvoir être relevé. Après une interminable liste d’appels téléphoniques, la température cérébrale de notre secrétaire retrouve des normes classiques, le moment de chauffe s’éloigne. Reste encore à organiser le voyage, mais la solution est palpable, l’échafaud s’éloigne. Deux bus seront affrétés pour emmener le lot de volontaires sur Bourges, dans une ambiance du tonnerre. La première année pour cause de météo défavorable, le lâcher fut remis au lendemain et tout ce beau monde se retrouva logé dans une auberge de jeunesse. C’est ici le rôle de Brigitte, souvent partie le jeudi pour trouver des solutions d’hébergement. Cet aléa ne découragea pas les bonnes volontés, que du contraire, car finalement, cette solution d’urgence s’avèrera pérenne tant que le transport par train fut la norme. Un groupe d’une soixantaine de personnes, liées par leur bonne volonté verra le jour, pour, année après année, prendre soin des pigeons du Bourges des prisonniers. Le retour à Renaix donnait lieu toujours à un bon repas au café colombophile ; ce périple se transforma ainsi en un moment de retrouvailles amicales annuelles entre colombophiles et non-colombophiles. Un bon exemple de cet investissement, de l’intensité de ce moment d’amitié est sans aucun doute donné par un brave homme nommé ‘Zef’. Dans les dernières années où le groupe eu encore à officier, il appela Yvan pour demander s’il pouvait venir à Bourges avec les autres. Rongé par un cancer qui le privait de ses forces, il demandait encore la permission de venir. Plus à même de lever les paniers, pour continuer l’aventure, il consacra ses forces à l’abreuvement des pigeons.

Une autre époque, assurément, et un exemple à méditer sur les priorités de la vie, et les petites bassesses rencontrées dans nos rangs…

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Colombier de grenier

Que le temps passe vite à écouter des anecdotes contées par un homme comme celui-ci ; vous passez d’un contrôle d’arrivée de Perpignan encadré par la mafia italo-belge à l’arrivée parfois aléatoire des bouteilles ramenées par les convoyeurs cachées sous la paille des paniers du convoi lors du retour. Les paniers mettaient +/- 2 semaines à revenir de France, et des agents SNCF avaient parfois le nez assez développé pour sentir le nectar viticole en transit ; l’envie développe les sens…

Ce long parcours avec un rôle clef au sein de l’Entente Belge n’a bien sûr pas été uniquement jalonné de bons repas et de moments de pure amitié. Il a fallu parfois et il faut encore parfois être ferme pour faire respecter le règlement, savoir ne pas fléchir face aux demandes de multiples horizons gouvernés par l’envie de posséder l’avantage lors des compétitions. L’envie de gloire ne s’embarrasse malheureusement bien souvent pas de soucis d’équité et la honte n’est plus un frein à la petitesse d’esprit. Il faut alors savoir tenir la barque, et ça, notre ami sait aussi le faire avec objectivité, ce n’est pas donné à tous.


Une fine plume

Yvan Eeckhout, est aussi bien sûr colombophile, et dans ce domaine non plus, ce n’est pas le premier venu, sans qu’il en fasse pour autant un grand étalage. Maintes fois il a tutoyé la victoire nationale, ce n’est pas non plus donné à tous. On ne parle dans ce cas plus de chance, mais de fine plume.

Sa colonie est spécialisée dans le fond et le grand fond, à l’exception de Barcelone, un lâcher à plus que 8 heures du matin, n’est pas conforme à l’idée qu’il se fait d’une belle épreuve.


Origines - effectifs

13 couples forment l’équipe de reproducteurs. Les pigeons sont issus à environ 70 % de souche De Smeyter-Restiaen, notamment grâce à un tout bon pigeon direct du champion de Melden : le ‘King Joost’, 4332536/05 ce pilier de la colonie a de qui tenir, il est ,côté paternel, petit-fils du célèbre ‘Joost’, 1er Int Perpignan, alors qu’il est petit-fils du côté maternel du non moins célèbre ‘Perpignan King’. Mais ce n’est pas ses ascendants qui lui valurent le titre de reproducteur en chef. Cet œuf pris chez Joost de Smeyter, fut un super voyageur, avec entre autre un 3ème Nal Irun de 5252 p, une 69ème place parmi 12 849 p sur l’international de Tarbes 2009, ou encore une 145ème place sur le national de Tarbes 2008 parmi 12 357 p. Yvan n’a finalement pas tant tiré dessus pour lui, car souvent les jeunes partaient pour faire plaisir aux autres. Malgré tout le sang de ce brillant athlète fait plus que bien se défendre dans les épreuves aux longs cours, et maintenant il faut rattraper le temps perdu en reproduction.

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Colombier de jardin

Le reste des effectifs est composé de pigeons de Marcel Vandenabeele, et de George Bolle pour l’essentiel. A noter aussi la présence d’un 2016 direct de chez Philippe Huyghe qui semble à même de briller dans un avenir très proche, à suivre.

70 à 80 jeunes sont élevés par an. Non joués, ils sont entraînés avec la société locale jusqu’en France. 300km pour le premier tour et 200 km pour le second. Le colombier de jeunes n’est pas nettoyé souvent, après un nettoyage non journalier, il a remarqué que les pigeons n’étaient pas bien (fientes) pendant un moment, par la perturbation probable de leur milieu de vie. Les jeunes sont triés essentiellement à la main et par rapport aux origines. Un œil reste ouvert cependant sur le comportement au colombier. Même si c’est pour cause de nervosité et non de maladie, il n’est pas autoriser de rester ici si les fientes sont aqueuses.

Les colombiers sont pour une partie des installations de jardin (pigeonneaux et quelques vieux) et pour le reste des colombiers de grenier, comme conseillé à l’époque par le regretté Norbert Norman. A noter que, dans le grenier, chaque baie donne sur 2 compartiments jumeaux, séparés par un petit corridor fermé par deux portes pour pouvoir montrer les femelles aux locataires des lieux sans perturber de trop les voisins.


Management

Les yearlings, une vingtaine de becs cette année, sont eux joués 5-6 fois en demi-fond. Ils sont joués au veuvage classique, seuls les mâles étant joués ici.

Notez que cette année n’a pas été merveilleuse pour cette classe d’âge, sur les 20 seuls 2 frères sont sortis du lot, et ont pu montrer leurs capacités à travailler dur lors d’un Limoges difficile. Ils sont issus d’un croisement entre les lignées De Smeyter et Bolle. Les yearlings couvent une dizaine de jours vers la fin mars, après quoi ils partent pour les courses préparatoires en demi-fond. Ils font ensuite 2 courses de grand demi-fond puis 2 courses de fond, souvent sur Limoges et Tulle (+/- 600 km). Il leur faut alors faire au minimum un prix par 10 parmi ces deux courses de fond.
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En fin de saison, ceux susceptibles de passer en année supérieure vont pouvoir élever un jeune, pour rester assez proche de la nature.

Les vieux, soit une grosse vingtaine de voiliers, n’élèvent eux non plus jamais au printemps. Ils sont entraînés assez tôt pour participer à la mi-mai à Vierzon (410 km) pour une équipe et à Bourges fin mai pour la seconde équipe.
L’équipe de Vierzon participe ensuite à Limoges début juin alors que celle de Bourges est lancée ensuite sur Brives. Les vieux sont répartis en 4 pigeonniers, et notre champion essaye de jouer par pigeonnier pour se faciliter la tâche. Chaque pigeon participera à 3 nationaux par saison, avec 2 à 3 semaines de repos entre chaque course selon la difficulté de l’épreuve précédente. Ce repos permet de jouer encore des pigeons de 6-7 ans. Pour la sélection, sont regardés les résultats locaux (plus justes).

Les femelles sont montrées au départ ; ‘ne pas montrer c’est bien, mais montrer c’est mieux’… La motivation gardera de toute façon tous ses secrets. Ainsi Yvan a un pigeon (le 907) qui s’est mis en tête de posséder le territoire constitué par le dessous d’un bac à grain, dans l’entrée du colombier de jardin. Ayant vu le manège de son protégé, en bon manager, notre ami a glissé, un peu avant Perpignan un nid sous le plateau, que par chance la femelle a elle aussi apprécié. Le résultat fut un onzième prix national de Perpignan. L’année d’après, le lieu, moins attirant d’un coup ne fut plus convoité de cette façon par ce même pigeon, allez comprendre, ce qu’on convoite est toujours plus attirant que ce que l’on possède déjà…

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La motivation


Les soins

Côté nourriture, les mélanges Versele Laga de saison sont la norme. Est donc suivi le schéma de soins associé aux mélanges choisis (‘Master’ avec du maïs rouge et ‘super diète’) ; jamais de dépuratif. Les pigeons sont nourris au bac commun, au fur et à mesure, la ration est donnée, de façon à ce que tout soit consommé. Parfois est aussi ajouté un peu de mélange Beyers.

Dans l’eau, rien n’est ajouté, les pigeons doivent boire au maximum, donc aucun risque n’est pris de ce côté-ci.

Il essaye aussi de réduire fortement les compléments alimentaires. Ce qu’il donne encore bien au retour des courses est le produit ‘Hépatovéto’ (Sédochol), car les pigeons semblent apprécier. A ceci est ajouté de la levure de bière ou de l’Optimix, tous deux de la firme Herbots. Ceci est aussi donné en milieu de semaine. Au départ, rien de spécial n’est administré.

Le jour après le retour sont aussi données des protéines pour la récupération. Là, par contre, il se fournit chez la firme Backs pour cette matière.


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Le stockage du grain

Pendant la mue, est utilisé un mélange de tous les types de grains qui restent de la saison avant d’acheter du mélange de saison. Les grains sont alors humectés de Méthioforte, et saupoudré de levure de bière.

Tout l’hiver, ils auront de la Naturaline dans l’eau par contre. Est-ce grâce à ceci, mais il a rarement à se plaindre de la trichomonose depuis.

Côté traitement, là aussi c’est le strict minimum qui est fait, en évitant autant que possible les antibiotiques. Il se rappelle une phrase d’un vieux et bon vétérinaire à la sortie du ‘Baytril’ qui semblait pour certains être la panacée. Ce vétérinaire pragmatique lui a dit ainsi : « Tu as une mouche sur ton toit et tu veux la tuer. Utiliser du Baytril est comme tirer au canon sur ton toit ; tu as tué la mouche, mais également la moitié de ton toit. ». C’est parlant, il est vrai.
Donc maintenant, avant toute chose le vétérinaire Pascal Lanneau est consulté pour éviter les cures aveugles au maximum. Il peut tout de même utiliser parfois le Soludox contre les problèmes ‘de tête’ quand ça ne va plus.


Principaux résultats

Vous n’êtes peut-être pas des férus de résultats internet, aussi trouvez ci-dessous une paire de résultats du résident du 37 Beekstraat pour vérifier que je ne vous raconte pas des blagues quand je vous dis que ce n’est pas un manchot à pigeon :


2014 :

- Limoges : 28, 136, 140... /4 580 p Nat
- Montauban : 43, 193… / 5 935 p Nat
- St Vincent : 57... / 3 240 p Nat et 114 / 11 388 p Int
- La souterraine : 18 / 7 176 p
- Perpignan : 26, 37… / 3 248 p Nat et 49, 67… / 17 965 p Int
- Montluçon yearlings 6, 101, 114… / 4 981 p et 86… / 18 961 p
- Limoges CFW 1, 3, 6, 18… / 1 477 p et 81... / 6 907 p Nat


2016 :

- Montauban : CFW 6… / 1 192 p et 55 / 4 327 p Nat
- Limoges : CFW 13…/ 1 645 p et 14... / 1 567 Yearlings
- Brives : CFW 4... / 1 708 CFW 34… / 5 952 p Nat
- Perpignan : 11, 60… / 4 191 p Nat 18… / 12 689 p Int (nid sous le bac à grain)


2017 :

- Brives : CFW 30, 44, 52… / 2 714 p
- Limoges : CFW 61, 74, 86… / 2 362 p
- Tulle : CFW 41, 94… / 2 174 p
- St Vincent : CFW 12, 94… / 519 p
- Perpignan : CFW 3, 18, 102… / 1 039 p 30… / 4 620 p Nat

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Yvan et le King Jost


…. Et Albert

“Albert” est le chouchou du pigeonnier ; ce n’est pas un voisin retraité qui donne un coup de main, mais un voilier, matricule 4208126/11. Agé de 6 ans cette année, ‘Albert ‘ a fait une belle carrière ; en 2016, il est 1er As pigeon du Club Fond Wallonie et remporte ainsi le prix Albert Stoclet. Trouvez ci-dessous un extrait de son palmarès de ces deux dernières années :


2016 :

- Montauban : 55°/4 327 p. national
- St Vincent : 110°/2 562 p. nat. & 315°/10 643 p. internat.
- Perpignan : 60°/4 191 p. nat. & 111°/12 689 p. internat.

2017 :

- Pau : 172°/2 135 p. nat. & 750°/11 281 p. internat.
- St Vincent : 123°/3 002 p. nat. & 239°/11 569 p. internat.
- Perpignan : 234°/4 620 p. nat. (résult. internat. pas encore connu).

Sans en mettre plein les yeux autour de lui, discret sur ses résultats, il reste un sacré client quand même. Pensons aussi qu’il ne tire pas le maximum de ses voiliers : il a sous son toit, une orfèvre en la matière qui pourrait sans aucun doute booster encore un peu plus les voiliers. Je veux parler ici de sa compagne Brigitte, qui, à ce que j’ai compris, était capable de créer un lien très fort avec les voiliers : pour aider un moment notre ami, elle prit possession de blouse et raclette pendant un temps. Les pigeons allaient alors pousser le vis jusqu’à se poser sur elle lors du retour, plutôt que de rentrer au colombier, avouez quand même que c’est vexant un petit peu… Quoi qu’il en soit, pour cause de différence de point de vue quant au mangement des voiliers, elle rendit blouse et raclette à son mentor, ce qui ne l’empêche pas d’être, sur le plan colombophile un bon supporter de son talentueux mari. Même privé de cette arme secrète, il arrive à sortir du lot, cet homme-là vaut assurément le détour…

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Les entrées du colombier de grenier


Voici ce que je puis vous dire sur cette rencontre d’avec Yvan Eeckhout, homme de valeur, responsable estimé à juste titre au sein de notre petit monde colombophile doublé d’une fine plume au colombier.


Bravo pour tout ce vous faites pour notre sport, bon vent à tous les deux,


David Chassagne, Octobre 2017.